Entre rêves et réalités (Terminé)

Réservé, timide, voilà le genre de Vladivïa, le genre de personne qui si l’on fait un pas vers elle, reculerait de deux, tout en bafouillant et en regardant à coté. On le comprendra, il s’agit d’une personne assez solitaire et surtout très introverti. Sans aller jusqu’à dire qu’elle souffre d’une sorte de phobie sociale, elle a simplement peur de tout, peur des autres, peur de l’inconnu, peur de l’extérieur. C’est une personne vivant avec la peur et surtout la peur d'elle même et de son propre pouvoir qui ne fait que causer du mal à ceux qu'elle apprécie. Paniquant si quelqu’un tente de s’approcher d’elle ou pire la touche. Des failles qu'elle parvient toutefois à cacher suite à sa nouvelle éducation en tant qu'héritière de sa famille. Désormais la peur se cachant derrière le masque d'un sourire avenant de convenance et une éloquence travaillée et retravaillée des centaines de fois jusqu'à atteindre un certain degré d'aptitude dans le domaine.

Elle manque aussi de confiance en elle, n’accomplissant que peu d’acte décisif pour sa vie car ne s’accordant que trop peu de valeur pour réussir à les accomplir. C’est pourquoi, elle se laisse porter par les événements en simple spectatrice de sa propre vie plutôt qu’en actrice. Cela n’en fait qu’une personne fragile, s’écroulant devant le moindre obstacle et totalement dépendante des autres.

Mais malgré ses cotés de peurs et de peines, la jeune fille à tout de même un bon fond. Souhaitant aider les gens qu’elle croise à sa manière et avec ces défauts, ce qui en général rend la chose difficile bien que l’effort soit présent.

Avec son caractère, Vladivïa n’a pas véritablement de chose qu’elle aime ou déteste, cette dernière voyant quasiment tout ce qui existe qu’à travers le prisme manichéen de ce qui lui fait peur ou pas, un effet secondaire de son pouvoir innée. Une personne donc, sans but, ni ambition, ni rêve n’étant attiré uniquement par ce qui ne lui fait pas peur et fuyant les choses terrifiantes. Récemment, elle a finalement prit gout pour l'art, appréciant un idéal de beauté dont elle ne donne toutefois des détails à personne.

Toutefois, derrière le caractère de gentille torturée, chacun à ses démons qu'ils tentent de cacher aux autres. La jeune fille n'échappant pas à cela. Disposant d'une personnalité refoulée qui au contraire d'elle même ne refoule aucune de ses émotions, cette dernière s'exprime dans les phases où la jeune fille se trouve au bord du monde des rêves que ce soit par un sommeil naturel ou un coup puissamment porté.

Lorsque le somnambulisme s'exprime, Vladivïa change alors du tout ou tout. Timidité, réservée, altruiste... tout cela disparaît au profit d'une personne froide comme la glace du nom de Byul qui ne semble rien ressentir de particulière mais qui est terriblement sure d'elle et doté d'un tempérament dominant et plus charismatique. Toutefois à partir du moment où une émotion la traverse, celle ci devient absolue, consumé par cette dernière, elle doit l'assouvir, ce qu'en tant normal la jeune Staft se refuse obstinément par peur des conséquences.

Actuellement incarnation de peurs et des cauchemars cette personnalité refoulé semble apprécier tout ce qui tourne autours du vice et du macabre. Et comme vladivïa, elle aime l'art et la beauté qui dans son point seront toujours assez macabre et glauque. Revelant par ailleurs un caractère cauchemardesque assez cruel et sadique, aimant manipuler ses proies comme dans un rêve en jouant sur les failles de leurs personnalités pour mieux les enfoncer.

Les deux personnalités ne pouvant se croiser et donc se parler, il est régulier que la Vladivïa que tous connaissent puisse admirer le travail de son double onirique à son réveil pour son plus grand malheur.  Il leur arrive de tant à autre de converser par lettre interposée toutefois quand Vladivïa est exténué de comportement de son double.

Ordinaire, le mot pour désigner ce que vis-à-vis de son physique, la jeune fille est. Ne sortant guère du lot de la masse par quelques artifices que ce soit. La seule remarque spécifique pouvant être effectué concernant, la couleur de sa pilosité qui argentée, pourrait faire croire qu’il s’agit d’un jeune membre de l’espèce des Cheveux Argenté, ce qui n’est rien, notre dame étant parfaitement humaine.

Outre cet aspect, Vladivïa est d’une taille normale pour une petite fille de son âge mais petite bien évidemment vis-à-vis des adultes, son visage et ses traits sont fins assermentant de deux yeux violets et d’une peau pale et blanche. Son visage est la plupart du temps d’une mine assez attristé, les instants de bonheur le traversant semblant la plupart du temps plus forcé et poli que sincère. Une sorte d’inquiétude permettant se remarquant facilement par les sourcils levés et le regard fuyant vers le sol, est l’expression la plus commune chez elle. Il est ainsi difficile de croiser son regard.

Ses vêtements eux, montre son appartenance à la Haute noblesse aisée, ces derniers étant toujours impeccable et d’une qualité exemplaire. Tout comme l’allure générale que la jeune fille inspire qui bien que réservée et accompagnée d’une atmosphère assez négative, respecte le protocole à la lettre d’un pas toutefois hésitant lorsqu’il y a des gens sur son chemin.

Le double somnambule possède lui aussi quelques traits qui différent par rapport à la Vladivïa originale. Premièrement ses yeux sont plus brillants, facilement visible dans le noir et la pénombre, la pupille étant de son coté, celle d'un serpent. L'autre trait qui change releve de la dentition, les dents de cette personnalité étant acérées et aiguisées tels des crocs pouvant facilement pénétrer dans la chair.

Si l'eveil en tant que Nephilim de la jeune fille n'a pas renforcer ses capacités physiques ou encore sa constitution, ce dernier a fait évolué ses 5 sens, qui se sont aiguisés ainsi que son agilité à un niveau similaire à ceux d'un loup garou.

Reine Onirique

Le pouvoir de la jeune fille est la malédiction chimérique, une chose qu’elle ne contrôle pas et qui dépend uniquement de ses émotions.

Lorsqu’elle atteint un seuil d’émotion négative élevé, le sol autours d’elle devient alors une sorte de vase boueuse noire duquelle sorte les phobies et les cauchemars des êtres proches. Ainsi face à une personne terrifiée par le feu, cette zone se mettra à s’enflammer.  Ou encore si une personne a peur ou a rêvé il y a un peu d’un oiseau dans un cauchemar, une sorte d’oiseau de vase émergera de ce sol qui à la fin de l’activation disparaîtra comme s’il n’avait jamais existé. Cette malédiction cessant soit lorsque la jeune fille ressent moins de négativité soit lorsqu’elle tombe inconsciente.

A l’inverse bien que cela soit rare, lorsque Vladivïa ressent une grande positivité, le sol devient alors lumineux et ce sont des rêves et des désirs qui peuvent en sortir.

Ce pouvoir est donc très volatil car dépendant clairement des personnes se trouvant sur les lieux lorsqu’il s’active. Il possède toutefois de par la présence logique de Vladivïa, deux formes capable d'apparaître à chaque fois car étant le fruit des rêves et des cauchemars de la jeune fille.

Le cauchemar systématique de Vladivïa étant un être habillé en noir et possédant un masque d'or. Ce dernier maîtrisant totalement l'environnement vaseux pour y faire naître les formes qu'il désire.

Cauchemar:

Son rêve au contraire, est un ami.

Les rêves et les cauchemars se renforcent en puisant des les émotions des gens. Plus les personnes ressentent d'émotions négatives ou plus les phobies et plus le cauchemar sera puissant. Et inversement pour les rêves.

Si ce pouvoir parvient à être contrôlé, le fait qu'il ouvre un lien entre la réalité et le monde de rêve permet à son utilisateurs de traverser la ligne et ainsi de s'infiltrer et de manipuler les rêves d’autrui.

Artiste Onirique

Depuis peu, la jeune fille s'est trouvée une passion pour l'art et la peinture. Toutefois comme chaque fois que quelque chose de positif se passe dans la vie, son pouvoir onirique n'est pas loin.

Les Tableaux qu'elle façonne sont en vie, ils sont animés. L'oiseau dans le table continue son vol, le vent caresse les champs de blés, et les personnages peuvent même communiquer avec ceux du monde réel. Cela pourrait s'arreter là, mais en tant que produit de son imaginaire, les tableaux ne restent au final rien de moins que des rêves et des cauchemars.

Dans la zone onirique de Vladivïa, le mur entre la fiction du tableau et la réalité disparaît, permettait aux deux mondes de pouvoir se toucher. Les êtres des tableaux sont alors capable de sortir dans le monde réel et inversement les êtres du monde réel sont capable d'entrer dans les tableaux.

Lorsque le pouvoir cesse, le mur revient alors. Les êtres des tableaux qui à la fin se trouvait encore dans la réalité meurent et disparaisse à jamais, laissant leur place vide dans leur tableau d'origine tandis que si un être du monde réel se trouvait encore dans un tableau, il y reste coincé jusqu'à la zone onirique en réapparaissant lui permette de s'en libérer

Somnambule

Lorsque Vladivïa est au bord de tomber dans le sommeil, elle peut entrer en état de somnambule. cela peut aussi bien se produire lorqu'elle tente de s'endormir naturellement ou qu'elle reçoit un coup qui à défaut de l’assommer complètement, la sonne sérieusement.  Ceci n'est toutefois pas systématique.

Lorsque toutefois cet état commence, les yeux de la jeune fille commence à briller d'une lueur onirique, ses pupilles deviennent celle de serpent et ses dents s'allongent en lien avec le pouvoir onirique pour devenir des crocs.

Cette personnalité dispose d'un contrôle plus approfondis du pouvoir onirique, les cauchemars lui obéissant. La peur de Vladivïa lui donna toutefois le pouvoir d'amplifier ou d'affaiblir les désirs de manière systématique lors de ses apparitions.

La principale faiblesse dans cette personnalité consiste dans le fait qu'étant une personnalité refoulé, elle peut facilement disparaître en cas de déstabilisation mentale lié à un choc violent.

Regalia, Apôtre du Destin de l'Eglise

Dans l'histoire, les Apôtres de l'Eglise de l'Ether, ont toujours été des individus très spécifiques. La destruction et son tempérament néfaste, encore aujourd'hui. La Vie et la Mort, qui malgrès leurs antagonismes millénaires, se retrouver aujourd'hui lié à la même personne. Destin n'échappaient pas à cela, même si manière d'être était différente de ses trois camarades, par son obsession pour l'ordre et le controle. Bien que personne ne comprenait ce que ces Apôtres là souhaitaient. Où même comment ils étaient nommés. Le Destin influait sur eux ou était ce la hasard ? Ou tout simplement, que l'on le choissisait en fonction des affinités detectable tout simplement. Et ce coup, ci, elle semble qu'elle soit devenu par la capacité à diriger et à faire de la politique.
Regalia, ou la capacité à être Roi, une magie de type spirituel, influant sur l'esprit. Il permet de manière passive à Vladivïa de jouir d'une augmentation extreme du charisme, de l'aura, de la prestance, ou encore de la beauté. La jeune fille est attirante, elle semble être une personne à suivre, à aider,à admirer à aimer. Cette augmentation, lui permet également de bénéficier d'un certain bagou, c'est à dire du fait qu'on a toujours l'impression qu'elle dit la vérité et qu'il est toujours extremement difficile de la distinguer du mensonge. De même, cela y oblige, elle est souvent le centre de l'attention et les émotions de la noble peuvent influer sur les personnes proches. Si elle est heureuse, la plupart des gens seront influencés par ses émotions positives, à l'inverse si elle est en colère, elle devient d'autant plus terrifiante, au point de générer de la peur plus ou moins forte chez ses camarades.

Ce sort n'est pas utilisable directement en combat, toutefois, avec le temps son utilisateur peut y trouver quelques utilités. Si elle se fait attaquer, la jeune fille peut augmenter d'autant plus son aura de manière active, afin d'éroder petit à petit, la volonté de son assaillant à vouloir l'occir. De même en encourageant un tiers, elle peut augmenter sa détermination et sa résilience vis à vis de la douleur et de la difficulté.

La Famille Staft, une riche famille de marchand bien installé dans la région et plus particulièrement dans la capitale. Une famille installée et aisé qui vivait des jours paisibles en profitant de ses commerces en matière de textile et d’artisanat. Cette famille, et les commerces étaient régit par un couple centrale, qui était le véritable propriétaire et dont l’ainé serait le prochain successeur.

Le père était une personne droite du nom de Maggyar, il connaissait son métier et faisait prospérer le commerce en le développement vis-à-vis des autres grandes cités tandis que la mort, Alavia, douce et aimante assurant le maintien d’une bonne atmosphère en interne. Le couple avait déjà eu son premier enfant, un garçon du nom de Victor et il s’apprêtait désormais à accueillir le deuxième de leur histoire sans savoir que par l’ironie d’un destin cynique, cela causera la fin de ce qu’il connaissait.

4 mois plus tard, le verdict tombait, ce fut une fille, qui serait nommé Vladivïa, si la naissance fut heureuse, elle était déjà ponctuée de phénomène étonnant, car alors que le nouveau né s’éveillait des sortes de poisons blancs nageaient dans l’air autours de lui avant de disparaître soudainement. Cela était étrange, mais puisqu’il s’agissait de phénomène inoffensif, les parents avaient pris cela pour une magie précoce et puis Viktor jouer avec ces étranges choses qui parfois terrifiante sans pour autant faire le moindre mal.

La jeune fille continua alors de grandir atteignant l’âge de 2 ans alors qu’un nouvel enfant signalé par le ventre rond d’Alavia s’apprêtait à rejoindre la petite famille. Comme tous les enfants de cet âge, la petite en avait peur craignant d’être remplacé ou de se faire voler ses parents. Pleurant souvent, elle commença alors à en faire des cauchemars.

Une figure revenait souvent, celle d’un être au masque en forme de crâne doré. Elle l’avait vu dans un des nombreux livres dont elle feuilletait les images. Cette figure revenait de plus en plus souvent quand un jour dans le rêve, elle commença à respirer. Elle était au sol respirant comme si c’était la première fois avant de regarder Vladivïa d’un regard… tellement réel… Pendant un premier temps, Vladivïa n’y fit toutefois pas attention, c’était un cauchemar comme les autres et cette fameuse personne n’étaient plus apparue dans aucun de ses rêves. Jusqu’au jour d’une colère aussi futile soit elle où les émotions de la jeune fille était descendu assez bas pour activer pour la première, ce que l’on appellera la malédiction chimérique. Le parquet dans la pièce dans laquelle elle se trouvait était devenu une sorte de boue noire où il était difficile de se déplacer. Il n’y avait personne d’autre dans la pièce, elle était seule et isolée face à ce spectacle. Alors qu’elle regardait la boue grimper sur les murs pour noircir toute la pièce, elle commençait à paniquer quand derrière elle, elle attendit une voix.

Vladivïa je présume.

La petite fille se retourna immédiatement pour voir ce qui se trouvait derrière elle, et à sa grande surprise, il s’agissait de la personne qui était jadis dans ses rêves. Alors qu’il avançait en marchant comme si de rien n’était à la surface de cette boue, Vladivïa elle tomba en arrière, observant l’âme avancer lentement vers elle.

C’est la première fois que l’on se rencontre directement.

Elle voulait lui demander qu’il fût, mais elle était trop terrifiée pour cela et rien ne sortait de sa gorge quand elle tentait de le faire, totalement pétrifiée par ce qui semblait être un fantôme.

Tu te demandes sûrement qui je suis ? Ah, je te connais par cœur et pour une raison simple… Je suis toi.

Il posa alors sa main droite sur le crâne de la petite fille avant de la tirer par les cheveux pour la révéler de force.

Tu ne devrais pas t’écraser pour rien, faiblarde.

Enfin… On se verra prochainement. Je passais juste voir.

L’être et la boue noire disparurent alors soudainement comme s’ils n’étaient depuis le départ qu’une illusion. Cet événement marqua le début de la vie actuelle de Vladivïa, les cauchemars qu’elle avait ne devenait que de plus en plus fort, ne pouvant plus dormir en paix, commençait à voir ses émotions grignotées par ce pouvoir maléfique perfide, elle commençait à sombrer dans un cercle vicieux de négativité sans que personne ne puisse l’aider. Les apparitions des cauchemars n’avaient été que de plus en plus fréquente et tout le monde les avaient vu. Certaines personnes avaient même failli être tuées par ces derniers. Ainsi de la petite fille aimée, Vladivïa était devenue la jeune fille crainte.

Un jour les cauchemars avaient été jusqu'à frapper grièvement sa mère tuant au passage le bébé qu’elle avait dans son ventre, suite à cela elle s’était effondrée de désespoir tandis que la jeune fille, de plus en plus isolée restait seule dans ton coin. Alors qu'elle maudissait encore son sort, cet être masqué était de nouveau apparu avec la boue.

Pourquoi…

Hum ?

Il baissa la tête vers la petite fille les bras croisés adossés à un mur envahit de boue.

Pourquoi tu l’as tué ?

Vla… Je te l’ai dit non ? Nous sommes qu’une seule et même personne. Je suis l’incarnation de ton subconscient, de ce que tu es réellement. C’est toi qui l’as tué, puisque je n’existe pas, n’étant qu’une déclinaison de ta propre existence.

C’est faux…

Tu voulais sa mort, tu ne peux mentir avec toi-même. Tu étais jalouse, tu avais peur, peur que l’on te prenne ta place. Ce qui est légitime puisque c’est le cas actuellement. Tu n’as plus rien, tu n’es plus personne. Tu viens même de commettre un fratricide même si tu le nies.

C’EST FAUX !

Tu peux répéter ce que tu veux, mais dans ce cas demande à ta maman ce qu’elle en pense.

La jeune fille se tut alors que des larmes coulaient de ses yeux, glissant sur ses joues blanches avant de tomber sur le sol visqueux. Sans rien ajouter de plus, le cauchemar finit par se dissiper trop heureux de ce qui arrivait.

Les mois et les années s’écoulaient encore alors que le fossé entre elle et sa famille s’agrandissait, les siens ne pouvant désormais plus la regarder en face. Puis finalement ce qui devait arriver, arriva. Un jour, la jeune fille était entrée dans la pièce centrale où avait lieu la réunion des principaux membres de la famille pour gérer le commerce. L’apparition de Vladivïa avait surpris tout le monde et les regards pas très sympathiques que l’on lui portait la faisaient encore une fois s’effondrer alors que la boue apparaissait de nouveau.

Merde !

Mais ce qui est sortit stupéfia tout le monde. Le cauchemar qui émergea de la boue était… elle ? Alors qu’elle regardait les larmes aux yeux le cauchemar à son effigie, elle pensait. En effet, s’il était là c’est que forcément pour les gens d’ici, elle n’était qu’un des êtres de leur cauchemar. Elle se tourna vers ses parents et son frère qui se tenaient dans les bras. Le père prenant la parole.

Vladivïa je…

Pourquoi…

Je… suis… dé…

Pourquoi je ne peux vivre comme les autres…

Je…

Le cauchemar a l’effigie de la petite fille de les laissa pas terminer décapitant les 3 sans même discuter. Ils avaient probablement dû rêver du fait qu’elle voulait les tuer pour que le cauchemar le fasse aussi spontanément. Devant le spectacle aussi sanglant et macabre qui venait de se produire, Vladivïa s’évanouit, faisant ainsi cesser le massacre devant tout les spectateurs de la famille médusée de ce qui venait de se passer.

Chacun se regardait, se demandant ce qu’il fallait faire désormais.

Faut il la tuer ?

Non, personne ne comprendrait ce qui se passe et cela nuirait aux affaires de la compagnie. Il faut que cette affaire paraisse douce et nous avons besoin d’un héritier.

Celui qui parlait n’était autre que l’oncle de la jeune fille, il regardait chamboulé son frère mort avant de lancer un regard mêlé de haine contre la petite fille inconscient.

Cela me fait mal de le dire, mais nous avons besoin d’elle en tant qu’héritière pour la pérennité de la compagnie. Elle ne sera qu’une image, qu’un pantin…

Nous devons faire passer mon frère et le reste de sa famille comme mort d’une maladie ou d’une attaque de bandit. Nous allons organiser cela.

Pour la fille… J’ai un endroit tout trouvé pour elle dans un premier temps. Cela sera souhaitable peut être tous.


Après tout même si l’oncle ressentait une haine puissante pour sa nièce, il savait que son frère ne voulait pas qu’il l’a tue mais qu’il l’aide plutôt à trouver la lumière, malheureusement. Pour l’heure, il avait un endroit tout trouvé pour elle, l’Eglise sans doute ceux qui serait le mieux capable de gérer ce genre de cas. Dans tous les cas, il n’en avait personnellement ni la force, ni le temps.

Elle avait donc été confiée à l’église par un prêtre proche du nom de Caitel et qui avait été informé de tous les problèmes de la jeune fille, une âme déjà brisé qu’il conviendrait de réparer. La petite fille n’avait encore que 12 ans, elle n’était pas encore condamnée, pas encore irrécupérable. Pendant les premières semaines, le prêtre avait tenté d’ouvrir le cœur de la jeune fille qui n’était plus qu’une ombre amorphe. Elle ne disait plus rien, ne faisait plus rien d’autre que de rester accroupis. Mais au fil de temps, à force de parole et de persuasion, l’ecclésiaste était parvenue à attirer son attention.

Évidemment, cela avait fait réagir les cauchemars qui s’étaient alors manifestés sous la forme du masque d’or. Dans la pièce désormais toutes boueuses, il regardait le prêtre silencieusement tandis que Vladivïa avait le regard vide fuyant vers le sol.

Le prêtre se tourna alors vers le fameux cauchemar le plus régulier.

Ainsi c’est donc toi, le cauchemar principal ?

Qu’est ce que tu veux vieil homme ? La sauver ?

C’est mon rôle… Et toi que cherches-tu également. De tous les cauchemars, tu es plus régulier, le plus réel aussi capable de communiquer avec autrui. D’ailleurs selon mes notes, les cauchemars ne font que s’amplifier depuis que tu es là. Tu t’amuses à la torturer pour les amplifier. Qu’est-ce que tu veux ?

Le masque lâcha un petit rire accompagné d’un soupir.

Je m’amuse, je m’amuse. Je n’irais pas jusque là. Vous autres être du monde réel vous ne pouvez pas comprendre. Vos existences sont stables, vous existerez toujours. Moi je ne suis qu’une matérialisation des peurs et des angoisses de cette gamine. Si elle m’oublie… Je cesserais d’exister.

Le masque leva en bras en direction du prêtre.

Répond moi vieil homme… N’y a-t-il quelque chose de plus terrifiant que de savoir que jour au lendemain sans aucune cohérence, on peut cesser d’exister. Nous autres… Je vis dans la peur de cesser d’exister.

Je veux exister, je veux vivre et c’est pourquoi je ne laisserais pas cet enfant en paix avec lui-même. Et ce n’est pas toi qui m’en empêcheras.

Je suis l’ego d’un cauchemar, celui dans lequel elle avait peur que son futur petit la remplace. Le fait de vouloir la remplacer est donc dans mes gènes. Je suis un Cauchemar, je veux vivre et je veux être un être vivant.

Ne sois pas difficile pour moi.

Dans la boue s’élevèrent alors 4 tentacules visqueux qui frappèrent violemment le prêtre. Mais ce dernier, qui était également un mage, les bloqua facilement.

Tu tires ton pouvoir de la peur des autres. Il n’y a pas assez de gens effrayé ici pour que tu puisses me tuer.

Le prêtre envoya alors sur le cauchemar une salve de magie sacrée qui anéantit la moitié de son corps.

Tu m’as eu,c’est vrai. Mais c’est inutile, je ne peux pas mourir tant qu’elle est en vie. Hum ? Elle vient de s’évanouir…

Le monde de cauchemar commençait à se désagréger.

À la revoyure vieil homme. Nous aurons l’occasion de discuter de nouveau…

La boue avait disparu ne laissant que la trace d’impact des tentacules sur le sol.

Le prêtre regarda la jeune fille inconsciente qui semblait souffrir qu’un nouveau cauchemar. En effet, son cas était compliqué…